Graphique d'investissement immobilier

Tout départ à la retraite va de pair avec une baisse significative du revenu. Pour éviter de se retrouver sur le carreau, il est primordial d’investir dans des solutions génératrices de revenus. En la matière, beaucoup de personnes optent pour un investissement dans l’immobilier à cause de son faible taux de risques.

Toutefois, pour se garantir un maximum de chances, l’on se doit d’adopter quelques réflexes simples de base ainsi qu’une stratégie claire et évolutive. Ci-après, nos conseils pour vous aider à préparer au mieux votre retraite avec l’immobilier.

Conseils aux salariés encore dans la fleur de l’âge

Penser que vous avez encore du temps devant vous, la grosse erreur à ne pas commettre

C’est l’erreur commise par la majorité. Parce qu’on a encore 30 ans de service devant soi, on ne cesse de reporter l’étude de sa situation de retraite. Et quand cette dernière arrive au final, on se retrouve pris au dépourvu.

C’est vrai qu’il n’est pas anodin de s’imaginer ce que sera notre vie dans 30 ans. Mais c’est toujours bien de la calculer au fur et à mesure tout en faisant le comparatif avec l’évolution de vos charges. Et en parlant de charges, vous devez notamment optimiser la gestion de votre résidence principale.

Optimiser sa résidence principale

Si vous n’en disposez pas encore, il faudra y penser le plus tôt possible. Eviter surtout d’avoir de trop lourds endettements. Vous pouvez opter par exemple pour un logement de petite envergure. Et quand le besoin se fera ressentir, vous le revendrez pour en acheter un plus grand. L’idée étant de solder l’ensemble de vos prêts avant votre départ à la retraite.

Les capitalisations privées comme complément de revenus

Sur le plan des capitalisations privées, vous pouvez souscrire à une assurance-vie. Cela vous permet d’avoir une garantie de capital à moyen ou long terme. Savoir investir dans l’immobilier est une clé pour bien préparer sa retraite.

L’autre volet des capitalisations privées à ne surtout pas occulter, c’est le Plan Epargne Retraite (PER). Il est par essence le produit d’épargne dédié à la retraite. Pour faire simple, on dira tout simplement que c’est une obligation pour tout salarié visant à préparer au mieux sa retraite. Toutefois, il est primordial d’en maîtriser le fonctionnement et d’en connaître les possibles inconvénients avant de s’y lancer. Cet article sur le PER illustre parfaitement ces aspects.

Toujours dans les capitalisations privées, il y a également Le Plan D’Epargne Entreprise (PEE) et le Plan d’Epargne Retraite Collective (PERCO). Ce sont des plans d’épargne généralement mis en place par les entreprises pour fidéliser et motiver leurs collaborateurs.

 Ceux qui exercent des professions libérales comme les chefs d’entreprise, les auto-entrepreneurs et les non-salariés en général pourront se consoler avec les contrats Madelin. Les sommes versées sur ces contrats sont déductibles aussi bien des charges de l’entreprise que du revenu imposable.

Investir dans l’immobilier

Un placement à la fois rassurant et rentable qui vous permettra de bénéficier du cadre fiscal du déficit foncier. Ces avantages concernent notamment l’autorisation à pouvoir déduire les charges de gestions, frais de travaux, assurances et taxes des revenus locatifs perçus.

Conseils pour les retardataires

Si vous n’avez plus le temps de mettre en place ces solutions, vous pouvez opter par exemple pour la vente de votre résidence principale en viager occupé. Vous pourrez ainsi obtenir une rente viagère tout en continuant à occuper la résidence jusqu’à votre décès.

La deuxième option consiste à transmettre la nue-propriété de votre logement à vos descendants. Cela aura pour avantage de leur alléger les droits de succession. En échange, ils seront désormais responsables de la gestion du bien. De votre côté, vous devenez un simple usufruitier.

Il est également possible de louer une partie de sa résidence. C’est une pratique de plus en plus répandue dans le monde estudiantin et chez les jeunes qui démarrent tout fraichement leur carrière professionnelle.

Enfin, il y a l’hypothétique solution de prêt bancaire. Cette option n’est valable que si vous êtes propriétaire d’une résidence principale et que vous avez dépassé l’âge de 65 ans. Il s’agira en gros d’un emprunt sous forme de capital qui sera garanti par votre bien immobilier. Vous n’aurez pas de soucis de remboursement. Celui-ci se fera uniquement par la vente du bien immobilier garanti. Mais ce type de prêt peut s’avérer couteux.